12/09/2008

Samedi 13 septembre

Lisons : Psaume 12, Nahoum 1, 2, 3, Philippiens 2 : 19 - 30

"Parce que les malheureux sont opprimés
et que les pauvres gémissent,
Maintenant, dit l'Eternel,
Je me lève,
J'apporte le salut à ceux contre quil'on souffle."
Psaume 12 : 6

Méditons :
- Qu'en est-il de la fidélité dans notre société : dans les couples, dans les engagements professionnels, dans les amitiés, dans l'Eglise, à l'égard du Seigneur ? Quel est le problème de l'homme (Ps. 12 : 3) ? A qui l'Eternel apporte-t-Il le salut (vs 6, 8) ?
- Le prophète Nahoum a prophétisé contre la capitale de l'empire assyrien entre la victoire sur la ville de Thèbes (No-Amôn) en Egypte en l'an 663 avant JC (Na. 3 : 8) et la destruction de Ninive, vaincue par les Babyloniens et les Mèdes en 612 avant JC. Pour quelles raisons l'Eternel se tourne-t-Il contre Ninive ? Avec quelles images la ville est-elle décrite (2 : 12, 3 : 12, 17) ? Quel sera le sort de la ville (Na. 1 : 8 - 9, 14) ? Qui seront à l'abri (Na. 1 : 7) ? Quel est l'avenir d'Israël (Na. 2 : 1 - 3) ?
- A quel problème Paul était-il confronté parmi les chrétiens (Phil. 2 : 21) ? Heureusement qu'il avait Timothée (vs 19 - 23) et Epaphrodite (vs 25 - 30) ? Sommes-nous plutôt des Epaphrodites et des Timothées ou cherchons-nous d'abord nos intérêts ?

Chantons : "Tu es mon Dieu, et je te chanterai" (JEM 189)

Prions pour le peuple Aimaq en Afghanistan et en Iran :

700 000 Aimaqs vivent en Afghanistan (estimation)
200 000 Aimaqs en Iran (estimation)

La grande majorité des 27 millions d’habitants de l’Afghanistan sont des musulmans. La plupart d’entre ont peu ou pas d’accès à l’Evangile. Des 10 plus grands groupes ethniques en Afghanistan, seulement 4 ont quelques parties des Ecritures disponibles dans leur langue maternelle. Très peu de groupes ethniques reçoivent des émissions chrétiennes. Le Film « Jésus » est disponible dans leur langue. Probablement, 85% d’Afghans n’ont jamais entendu parler de l’Evangile.

Le Nom « Aimaq » (terme mongol désignant la tribu) se réfère aux populations tribales habitant la région principalement stérile et montagneuse de l’ouest de l’Afghanistan et de l’Iran du nord-est. Les Aimaq représentent un groupe d’une vingtaine de petites tribus historiquement associées par des alliances et des mariages. Les tribus les plus nombreuses sont les Taimani, Char Hazara, Jamshidi, Firozkuhi et Timuri (lire Apocalypse 7 : 9). Le tribalisme y est tellement dominant que les coutumes locales et les concepts de l’honneur et de la honte sont plus importants que la loi islamique ou celle de l’Etat. Les conflits ont tendance à être réglés par l’autorité tribale plutôt que par les autorités gouvernementales.

Origine éthnique : En raison de diverses migrations et invasions, la composition ethnique des Aimaq est de loin l’un des plus grands brassages de personnes connus. Les traits ethniques de Persans, Mongols, Turcs, Grecs, Huns et Arabes y sont tous représentés. La langue généralement parlée par les Aimaq est le Dari (le Farsi de l’est afghan) qui contient également des mots turcs et mongols. Ces peuples semi-nomades passent le printemps et l’été dans les montagnes avec leurs troupeaux de moutons et de chèvres. En automne et en hiver, ils retournent dans leurs villages où ils tissent des tapis selon une technique traditionnelle qui diffère selon chaque clan. Ils cultivent du blé, des raisins, du riz, de l’orge, de l’avoine, des melons et des légumes, parfois avec des houes primitives et des charrues en bois. L’agriculture est encore considérée dans leur coutume comme une activité secondaire, et la richesse d’un homme est déterminée par la taille de ses troupeaux. Certains Aimaq, comme de nombreux Afghans, pratiquent le commerce de drogues et d’opium afghan.

Les femmes : Les femmes Aimaq ont des libertés exceptionnelles en comparaison avec les autres femmes du monde rural Afghan. Elles peuvent s’asseoir et converser en présence des hommes et même des étrangers. Le plus souvent, les filles se marient vers l’âge de 18 ans et sont libres de repousser un mari proposé par leur père. Les Aimaq sont des musulmans sunnites en grande partie illettrés. La vénération des hommes saints musulmans décédés y est significative. Il n’existe que peu de chrétiens connus parmi les Aimaq. Quelques émissions de radio chrétienne ont été produites en Dari et Farsi. Cependant, l’ampleur de la réception de ces émissions par les Aimaq de l’Afghanistan n’est pas encore connue.

Sujets de prière :

Tous les moyens doivent être mis en action pour atteindre les Aimaq par l’Evangile. Priez pour que les chrétiens annoncent le message de manière efficace à travers des outils médiatiques. Priez pour que des portes s’ouvrent (Luc 10 : 2 ; 2 Thessaloniciens 3 : 1).


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